D-JPP
PETITE BIOGRAPHIE
Par
Di@bolik Seb

Il en avait envie depuis près de 30 ans. Il s'y est collé il y a un plus de 3 ans, la clé de Fa entre les dents: enfermé entre une théière en céramique autoproduite et un vieux Moog, tel l'oracle qu'il a si souvent été pour toute une génération.
         Car c'est un vrai génie. A une époque, pas si lointaine, avec sa barbe de prophète et ses cheveux au vent, on s'attendait presque à le voir marcher sur l'eau.
         Il était notre mentor made in Paris, parachuté dans notre province de "badagous", dans une malle en pin des landes, rempli de billes de polystyrène, Et il en avait, des bidouilles à nous apprendre !
         Son ombre (charnue) a hanté tous les studios d'enregistrement de Paname dans les 70's, éminent analogacoustitien dégenté du mythique studio Gang, période Schultés et polyphonies buccales de Dave. Paradoxalement, son nom importe peu. Pour nous, il reste le Shubert planant du fer à souder, le virtuose de la guimbarde bi-amplifiée 3.96 kW, le maître du L.F.O. bouffeur de sommeil, le roi de la meule turbo- dilatée. Et c'est déjà pas mal.
         C'est aujourd'hui un informaticien plus qu'honnête. Mais la nostalgie l'emportera toujours. Il est l'exemple vivant qu'on peut faire de la bonne zic moderne sans 2R, sans sampleur AKAÏ, sans synthé Korg à une-demis-BMW la pièce. Pas de ça pour DigitalJPP. Dans son placard ( tout en chêne massif, toilette sur le palier,...) on trouve encore des Atari et quelques PC's dinosaures dont certains ne supportent que le d.o.s.... Et encore.
         Ca aussi, c'est DJPP, et il nous la enseigné: "c'est pas la bécane, c'est celui qui la masturbe " (masturber = souiller avec les mains ). Depuis nous avons tous eu des parcours différents: musiciens professionnels, sonorisateurs, éclairagistes, acteurs, ingénieur en traitement de signal, politiques, restaurateurs,... Mais nous avions tous besoin d'une trace du prophète.
         Alors ça y est, il la fait, et c'est ce que vous trouvez sur ce site. C'est la musique d'ambiance, mais pas une musique pour Derrick non plus. C'est du New-out-of-âge, de la java-doom-tyrolienne, du no-limit-Blues-to-Hell, du Beegeesthoven.
         Que ceux qui aime ce laissent aller, et essayent de l'écouter plus que de l'entendre.
         Que ceux qui n'aime pas soient pardonnés, «Père ils ne savent pas se qu'ils font»
         Que ceux qui crachent dessus aillent se faire laminer les esgourdes au rayon Death-metal du disquaire qui fait l'angle de la rue. Mais si, vous savez, celui où vous avez acheté le dernier Village Popole avant de vous apercevoir que «c'était pas du Cannibal Corpse»

Di@boliK Séb


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